Le vieillissement cutané du visage est inévitable et celui des paupières peut survenir plus précocement que le reste du visage. Les paupières supérieures « tombent » et un pli se forme. Celui-ci peut même gêner la vision (ptosis). Les paupières inférieures se flétrissent et des poches peuvent apparaître. La blépharoplastie permet de « retirer » la peau disgracieuse, améliorer les poches, et rendre le regard moins fatigué et plus éclairé. Une thérapie par plexr peut également vous être proposée en fonction de l'examen clinique.
Comment ça marche ?
La technique chirurgicale utilisée au niveau des paupières supérieures est celle d’une cicatrice cachée dans le pli de la paupière. Au niveau inférieur, soit la cicatrice est juste sous les cils, soit elle est cachée à l’intérieur. Un transfert autologue graisseux est associé à la technique afin de combler le cerne, et améliorer sa couleur.
En pratique ?
Cette chirurgie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale, elle est purement esthétique. L’intervention peut durer entre 30 minutes et 2 heures en fonction des gestes à réaliser, sous anesthésie locale ou générale et il s'agit d'une prise en charge ambulatoire. Une éviction sociale est recommandée pendant une quinzaine de jours. Cette intervention n’est pas particulièrement douloureuse, les sutures ne sont pas résorbables et seront, le cas échéant enlevées à 5 ou 8 jours post opératoires. Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie locale ou générale. Les complications locales sont les hématomes et infections qui nécessiteront une reprise chirurgicale en urgence et les problèmes cicatriciels (de la nécrose à l’hypertrophie) pouvant rendre la cicatrice visible. De plus, l’œdème et les ecchymoses peuvent être gênants pendant les premiers jours. L'ectropion (impossibilité de fermer l’œil) est une complication importante et nécessitant une reprise chirurgicale. Les complications générales sont principalement la phlébite et l’embolie pulmonaire, qui nécessitent le port de bas de contention pendant l’intervention. Le tabac est un facteur de risque majeur de complications de type hématome et nécrose cutanée.
Arrêt impératif du tabac au moins 2 mois avant et 2 mois après l’intervention, et contrôle réalisé avant l’intervention.