L’inconfort vaginal peut être un handicap majeur. Il peut apparaitre spontanément, dès la puberté, ou au moment de la ménopause, après un accouchement par voie basse (avec ou sans épisiotomie), en raison d'un syndrome sec, une maladie auto-immune, suite à une chimiothérapie ou une hormonothérapie après cancer du sein et peut être caractérisé par un simple inconfort jusqu’à de vraies douleurs ressenties lors des rapports sexuels. Ces perturbations locales avec sécheresse vaginale et modification de la flore bactérienne peuvent fréquemment induire infections urinaires et mycoses. Désormais, des techniques existent pour améliorer cet inconfort.
Comment ça marche ?
Le transfert autologue graisseux est une technique présentant non seulement comme avantage un effet volumateur, qui va permettre de réduire le diamètre du vagin, et de l’orifice vaginal, mais également un effet régénératif, grâce à des cellules qui vont venir régénérer les tissus. La paroi vaginale va ainsi se retrouver plus souple, plus épaisse et régénérée, avec une amélioration des sensations lors des rapports et une disparition des douleurs. L'humidification va ré apparaitre avec une harmonisation de la flore bactérienne. En cas de fissure ou d'épisiotomie, les fissures vont cicatriser plus rapidement, les rapports seront moins douloureux, et la cicatrice d'épisiotomie sera plus souple et moins douloureuse. Il n’existe aucun risque de rejet ou de réaction contre un corps étranger étant donné le transfert de la propre graisse de la patiente ! Des injections d’acide hyaluroniques peuvent également être réalisées, et présentent des effets plus rapides mais temporaires. En pratique ?
L’intervention se réalise sous anesthésie locale ou locorégionale, ou générale, dure environ 1h, et est réalisée en ambulatoire. Cette intervention peut être prise en charge par la sécurité sociale ou sera à visée « esthétique », dans ce cas elle sera entièrement à la charge de la patiente. Les suites opératoires sont les mêmes qu’après une lipoaspiration avec fatigue et ecchymoses, mais reprise rapide des activités quotidiennes. Les rapports sexuels seront déconseillés pendant 6 jours. Concernant les injections d’acide hyaluronique, celles-ci sont réalisées en consultation et ne seront pas prises en charge par la sécurité sociale.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie locale, ou loco-régionale, ou générale. Les complications sont les risques d’infection et d’hématome, l’absence de résultat ou nécessité d’injections ultérieures, et enfin, les irrégularités de répartition de graisse au niveau du site donneur. Concernant l'acide hyaluronique, les risques sont les poussées herpétiques, les granulomes, les nécroses et les insuffisance de résultat.
Pour plus d'informations : www.fatislife.fr Arrêt impératif du tabac au moins 2 mois avant et 2 mois après l’intervention, et contrôle réalisé avant l’intervention.