L’esthétique vulvaire est un sujet intime, et des disgrâces peuvent entrainer un retentissement sur la vie quotidienne, des difficultés à l’habillement, troubler les activités sexuelles etc… Les grandes lèvres peuvent être trop fines, les petites lèvres trop proéminentes, et des asymétries peuvent exister.
Comment ça marche ?
La nymphoplastie, réduction des petites lèvres, consistent à « couper ce qui dépasse ». L’augmentation des grandes lèvres sera réalisée avec une lipoaspiration, et une réinjection du gras dans les lèvres pour leur redonner un volume acceptable.
En pratique ?
La nymphoplastie est prise en charge par la sécurité sociale. Elle est réalisée sous anesthésie générale, rachi-anesthésie, ou anesthésie locale, en ambulatoire, et dure environ 30 à 45 min. En cas d'anesthésie locale, une crème anesthésiante vous sera prescrite avant l'intervention. Les augmentations de volume des grandes lèvres, sont, elles, esthétiques (à la charge de la patiente), seront également réalisées sous anesthésie générale en ambulatoire, et durent environ 1h. Les suites opératoires sont en général simples, avec des fils résorbables, et une reprise rapide des activités quotidiennes. Un oedème est fréquent, et nécessite l'application de poches de glace. Les rapports sexuels, tampons, bains et sport seront déconseillés pendant 1 mois.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale, d'une rachi-anesthésie ou d'une anesthésie locale. Les complications de la réduction des petites lèvres sont principalement locales : hématome, infection et désunion de cicatrice. L’augmentation des grandes lèvres rejoint les mêmes complications que celle de la lipoaspiration, et que celles des transferts graisseux autologues, avec principalement une résorption avec absence de résultat escompté.
Arrêt du tabac impératif au moins 2 mois avant et 2 mois après l’intervention.