Les seins sont un emblème de la féminité. Cependant, suite au vieillissement, à des grossesses, à un allaitement, à un amaigrissement massif, ils peuvent être non seulement à l’origine d’un inconfort esthétique, mais également engendrer des difficultés pour l’habillement.
Comment ça marche ?
Plusieurs techniques chirurgicales permettent de réduire les seins, au prix d’une, deux ou trois cicatrices (autour de l’aréole, verticale et/ou horizontale au niveau du sillon sous mammaire). Il est possible lors de l’intervention, ou à distance, de réaliser une augmentation du sein, via la pose d’implants ou l’injection de graisse. L’indication opératoire sera posée et expliquée par le chirurgien lors de la consultation. Un Indice de Masse Corporelle inférieur à 30 est fortement recommandé au moment de l’intervention, en raison des risques importants induits par l’obésité pendant et après l’intervention, et en raison du résultat esthétique escompté. Cette chirurgie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale. En effet, le critère de prise en charge de 300g par sein impliquerait sinon la mastectomie (suppression totale du sein).
En pratique ? L’intervention dure entre 1h et 2h30, et une hospitalisation est réalisée en ambulatoire. Elle peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Le port d’un soutien-gorge sera nécessaire en post opératoire, ainsi que l’arrêt de tout port de charge et de sport pendant 2 mois. Cette intervention n’est pas particulièrement douloureuse, et la reprise des activités quotidiennes est rapide. Des pansements seront réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile tous les deux jours pendant environ 15 jours.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie locale ou générale. Les complications sont les hématomes et infections qui nécessiteront une reprise chirurgicale en urgence, et les problèmes cicatriciels divers. En cas de pose d’implants ou d’injection de gras, les suites opératoires et complications propres à chaque intervention sont à rajouter à celles-ci.
Arrêt impératif du tabac au moins 2 mois avant et 2 mois après l’intervention, et contrôle réalisé avant l’intervention.